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L'humanité fait face à des crises qui vont profondément changer la société actuelle. Ce sont principalement les changements climatiques, le pic pétrolier, la raréfaction des ressources naturelles et la perte de biodiversité.

Malgré la gravité de ces menaces, la vision de TRANSITION est résolument optimiste, et nous y souscrivons entièrement. Plutôt que d'avoir peur de l'avenir et d'attendre que la situation nous oblige à changer, nous choisissons d'être proactifs, de nous tourner vers les solutions et construire dès maintenant un monde meilleur.

Ici chez nous, à Alma, nous voulons réduire notre dépendance aux combustibles fossiles, resserrer les liens qui nous unissent les uns aux autres dans notre communauté et mettre en oeuvre différentes initiatives pour répondre à nos besoins localement, réduire notre empreinte écologique et développer cette résilience qui permettra à notre communauté de préparer un avenir meilleur pour tous ses membres.

 

C’est de ce genre de prise de conscience qu’est née Villes en Transition, un réseau international de groupes locaux qui veulent réduire la dépendance au pétrole de leur communauté.  Au Québec, on compte déjà une quinzaine de villes en transition : l’Ile d’Orléans, Saguenay, Val-David, Coaticook, Gaspé et Drummondville, Montréal et Québec entre autres.

 

Chaque groupe est distinct et autonome, mais nous avons tous en commun une approche positive, entrepreneuriale et conviviale.  Au contraire d’une vision austère où l’on cherche à tout stopper, les gens impliqués dans Villes en transition mettent de l’avant des projets. Par exemple :

  • produire de la nourriture en utilisant les espaces libres dans leur ville, y compris les terrains résidentiels;

  • promouvoir des commerces locaux, allant même jusqu’à créer une monnaie locale complémentaire (un jour, l’Alma-dollar ?);

  • démarrer une entreprise n’utilisant aucun pétrole : hôtels, brasserie, etc.;

  • organiser un système d’échange de temps de travail entre toutes sortes de personnes ayant chacune leurs compétences : coiffure, comptabilité, rénovation, cuisine  etc. ;

  • faciliter le transport collectif et actif : vélo partage, auto partage, etc.

 

Bref, des projets qui rapprochent les gens les uns des autres et qui expérimentent de nouvelles façons de répondre à nos besoins, autrement dit de faire du développement économique local, durable et solidaire.

  

Nous sommes le Cocorico

(comité de coordination, régie interne et communication)

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